L'Oeil du Mal - Eagle Eye
C’est sans grande conviction que je suis allé voir au ciné L’Oeil du Mal – Eagle Eye avec Shia LaBeouf (le gendre idéal à la mode actuellement à Hollywood) et Michelle Monaghan (la bonne copine interchangeable).

L’Oeil du Mal est un petit thriller sympathique dont les influences se font cruellement sentir du début à la fin. Les scénaristes ne se sont pas cassé la tête puisque le film commence comme Matrix, continue comme Ennemi d’état et termine en jolie melting pot de film de SF.

L'Oeil du Mal - Eagle Eye
Malgré se recyclage évident je me suis laissé embarquer par l’histoire surtout par la première partie qui fonctionne à merveille avec un rythme haletant. Les scènes d’actions sont peu nombreuses et très molles et il y a de quoi se demander ou sont passés les 80 millions de dollars de budget :?:! Le duo d’acteur fonctionne bien, et une fois de plus je suis surpris pas le talent de Shia LaBeouf qui est très convaincant dans son rôle.

Au final L’Oeil du Mal remplis sa mission de divertissement mais reste un petit film à regarder un jour de pluie, si vous cherchiez une réflexion sur Big Brother ou l’intelligence Artificielle passez votre chemin.

Ma Note : 2/5

15 Commentaires

  1. Un film avec Shia LaBeouf ne peut être que mauvais. Cet acteur est pitoyable.. J’en suis d’ailleurs arrivé à vendre revendre mon BR de Transformers tellement j’avais honte :mrgreen:

  2. Pas trop d’accord avec le coup du ‘si vous cherchiez une réflexion passez votre chemin’…

    Déjà, la réflexion dans les films d’action, faut la chercher sous les grosses pierres en général. (Sauf films purement philosophiques à la Matrix ou V for Vendetta bien évidemment)

    Ensuite, les agissements d’Aria (suis plus certain de son nom) ne sont pas juste des trucs montés de toutes pièces mais une réflexion qui se rapporte aux 3 lois de la robotique d’Isaac Asimov; c’est pas aussi soutenu qu’un excellent I Robot, mais c’est pas anodin non plus.

    Je suis un peu (très) (trop) exigeant envers les films d’action en général, et celui-ci a quelques (je dis bien quelques) aspects qui sont très bien travaillés; et la construction psychologique du robot en fait partie, à mon humble avis. Le tout n’est pas de chercher la totalité des réflexions dans le film mais de se poser des questions à soi-même aussi. Comment Aria en est-elle arrivée là, de quelle façon un robot a-t-il pu glisser du stade de clone mécanique à celui d’identité pensante, et surtout, le truc qui est le plus en lien avec les lois d’Asimov: pour quelles raisons Aria décide-t-elle de faire ce qu’elle fait? Pas par envie, manifestement, ni par pure folie meurtrière. Les mécanismes de ses décisions sont assez complexes et plutôt bien rôdés.

  3. Salut à tous,
    On est d’accord, une sensation de « déjà vu » m’a hantée pendant tout le film.
    Malgré un bon rythme (ce qui sauve le film à mon sens) les acteurs n’arrivent pas à remonter le niveau.

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