Eden Lake
Eden Lake
est un survival Anglais à petit budget qui touche rapidement le spectateur grâce à un scénario crédible très proche d’un fait divers sordide. La bonne idée du film est d’avoir remplacé le psychopathe habituel par une bande de gamins désœuvrés qui jouent à semer la terreur.

D’apparence peu effrayante les ados deviennent redoutables lorsque le phénomène de groupe se met en place. La tension et la violence augmentent alors crescendo dans une forme d’escalade sans limite.

Eden Lake
Peut être est ce un choix volontaire, mais j’ai trouvé que le réalisateur n’arrivait jamais à rendre la l’environnement hostile, ce qui aurait pu augmenter considérablement les sentiments de tension et d’oppression. Mais il a su s’entourer d’un casting très convaincant, l’actrice Kelly Reilly que l’on avait vu dans Les Poupées Russes livre une prestation vraiment remarquable !

Les influences se font sentir tout le long du métrage (Délivrance, The Descent…) mais James Watkins (réalisateur et scénariste) ajoute à son long métrage un aspect social et une forme de désespoir qui devraient susciter de nombreux débats.

Ma Note : 4/5

19 Commentaires

  1. Il est vrai que ce film est très bon, partant d’un léger malaise, on se retrouve avec un drame. J’ai accroché et même serré les fesses! Bonne critique damonx encore…

  2. Le problème de ce genre de film c’est qu’ils sont violents pour être violent sans rien derrière. Il y en a un paquet de film de ce genre et pas tous des chefs d’oeuvre.

    Mais d’après ta critique il a pas l’air mal du tout, donc ca vaudra peut être le coup d’aller le voir.

    N’empêche que le scénario de base me fait un peu penser à un film anglais dont j’ai oublié le nom (qui est assez déjanté avec du comique). Il se passe lors d’un séminaire d’entreprise dans un bois. Rapidement les salariés se font persécuté par des hongrois je crois complétement fous. Le titre est un mot et l’affiche on voit un mec tenant sa jambe et un piège à loup.

  3. En voyant les commentaires le film donne envie.
    J’ai été le voir hier soir, étant amateur fan de films d’horreurs, j’ai failli quitter la salle avant la fin tellement le film est incohérent et fait de violence gratuite.
    Les personnage qui se croise toujours malgré une forêt immense …
    Les jeunes qui ne semble pas fatigué malgré les 48 heures sans sommeil ne semble pas fatrigué et courent comme des gazelles…
    Et la fin qui est d’un prévisible et d’une bétise …
    Un conseil , si le film vous attire encore après ca , attendez de le louer en DVD, vous n’aurez aucun remort à éteindre la télé …

  4. Je suis entièrement d’accord avec toi concernant Eden Lake, un très bon film dans la veine de survivals comme The Descent de Neil Marshall.

    Concernant l’environnement, je pense que Watkins avait principalement deux raisons pour ne pas insister dessus : tout d’abord il voulait sûrement éviter le schéma typique des survivals où l’environnement participe à la mise en place de la terreur, et ensuite je pense qu’en faisant ainsi, il met surtout l’accent sur l’aspect social dont tu parles dans ta critique.

  5. Salut tout le monde!
    Pour ma part je partage entièrement l’avis de Toph! Comment être sain d’esprit pour faire un film pareil?? Et quel intérét surtout?? On voit assez de violence comme ça, on a l’impression qu’il n’y a pas de limite, c’est à celui qui osera aller le plus loin dans la mise en scène de la cruauté, aucune éthique! Et encore si la fin était plus positive mais non, à croire que finalement il n’y a aucune justice et que les criminels s’en tirent bien à bon droit! Enfin, moi j’en reste abasourdie et je le DECONSEILLE FORTEMENT!!!!J’étais prête également à sortir de la salle avant mais je m’attendais à une fin meilleure, si j’avais su..

  6. Bon, c’est pas tous les jours que je commente des films sur le net mais, là, ce sera une façon d’exorciser et de passer à autre chose.

    Un film (techniquement) très réussi mais à désespérer de la société humaine… Les dix dernières minutes, j’ai hélas senti que ça allait vraiment très mal finir pour M. Reilly, l’actrice principale (elle ne méritait pas ça mais bon…).

    Les producteurs sont les mêmes que « The Descent ». Là, ça finissait pas bien non plus mais c’était de la fiction pure. Ici, c’est nettement plus malsain parce qu’on se dit que ça reflète un certaine réalité sociale, surtout en Angleterre (j’invente rien, des tas de gens commentent le film dans ce sens – ça me rassure… et en plus je suis travailleur social, donc la misère sociale, je connaîs).

    C’est très rare qu’un film m’obsède encore les heures (et même les jours) qui suivent. Celui-ci constituera probablement une exception. Aurais-je dû le couper avant la fin ?

    Allez, bonne année 2009 quand même !

    N.B. : film visionné à domicile gratos (au moins ça…).

  7. Personellement , j’ai franchement adoré ce film !
    Certains passages sont vraiment choquants , surtout parceque c’est un fait assez fréquent dans la société a notre époque . Le film est gore , ni trop ni pas assez , juste ce qu’il faut . Et les personnages sont cruels a souhait ! En ce qui concerne les commentaires de certains , le but d’un film d’horreur … ben c’est justement de voir de l’horreur sur écran . Aprés c’est sur que si on veut voir des gens qui  » se marient et ont pleins d’enfants  » ben dans ce cas là autant regarder un film a l’eau de rose … bref , film a voir !

  8. Ce qui est reelement remarquable dans ce film, c’est que son véhiculement médiatique le font passer pour un slasher movie bateau ou un survival horror plutot deja vue, reexploité plusieurs fois, et on se dit meme que son innovation et son seul réel intéret s’il en, sera le fait que les agresseurs en questin son des enfants… et qu’il suscitera bien evidement l’interet des jeunes… Puis devant le film, pas de surprise… on est devant le film d’horreur codé classique pendant la premiere demie heure, on flippe on se marre bien, on se goinffre de popcorn en meme temps, et finalement c’est juste ce qu’on demander, merci bien… puis jouant de plus en plus avec les attentes du spectateur, cassant les les codes des bonnes moeurs, du cinema bien pensant et du survival-slasher en générale, on est de plus en plus mal à l’aise, le réalisateur nous rapelle qu’il est maitre à bord, qu’il tient les ficelle, et décidera de nous faire une terrible peinture des bas-fond de la noirceur humaine, on est vite rattrapé par la réalité, par la réelle puissance évocatrice du sujet traité, on n’en sort pas indemne. un film transgressif comme il n’y en a peu.. 😯

  9. Il est clair que l’on s’attend à ce que le héros triomphe mais il n’en ai rien. A la fin plus d’espoir rien à chercher pour voir le héros triompher. La violence humaine est complétement representée mais est-ce cela que le spectateur recherche dans un survival ? La question est posée !!

  10. A l’heure ou j’écris ce poste, je viens de voir ce film sur Cine Cinema Horreur, et j’ai été plus que choqué, ok d’habitude c’est ce qu’on attend d’un film d’horreur, mais là c’est franchement abusé, surtout la fin qui est la plus immorale de tout les temps.
    Autre truc qui me choque c’est que ce film n’a fait que montrer la véritable face de nombreux ados dans notre monde actuel, j’ai connu un ado étant gamin qui aurait très bien pu agir comme le leader de la bande de ce film (au passage son père aurais aussi pu agir comme le père du personnage), je suis certain que beaucoup d’autres jeunes auraient aussi pu ce comporter ainsi, et c’est le fait d’avoir été mi face à ce constat qui m’a vraiment choqué, aujourd’hui, chez les ados, le respect de l’adulte n’existe plus…

    Je conseil à ceux qui n’ont pas vu ce film de ne pas le regarder, il est classé 16+ mais moi je l’aurais classé 18+ et pourtant je suis quelqu’un qui à toujours eu du mal à accepter la censure.

  11. Film trop hard avec un côté véridique. C’est peut-être le seul film qui m’a trop bouleversé. Les personnes ayant des problèmes de phobie sociale ne devrait surtout pas regarder ce genre de film. Surtout à la fin du film c’était un coup fatal pour moi, car j’avais tellement la rage qu’ il m’a fallu des heures pour me remettre.

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