[Test] The Last Guardian sur PS4Après 9 années de gestation mouvementée, un changement de plateforme et un nombre incroyable de reports, The Last Guardian sort finalement sur PS4, le 7 décembre 2016. Un vrai petit miracle, puisque l’on a bien cru à plusieurs reprises, que le projet (Trico) était avorté. Conscient du chemin parcouru et ayant attendu le jeu de très longues années, c’est avec une certaine émotion que j’ai glissé la galette du jeu dans ma console.

Scénario :
Un gamin recouvert d’étranges tatouages se réveille dans une fosse non loin d’une bête mangeuse d’hommes. Un duo contre nature va alors se former pour tenter de sortir de cette immense prison à ciel ouvert, berceaux d’une mystérieuse civilisation. L’ambiance de The Last Guardian est incroyable ! En quelque secondes, le joueur est plongé dans l’aventure et se prend d’affection pour le gamin et Trico, une sorte de chimère moyenâgeuse aussi fascinante qu’attendrissante. Avec sa narration originale, The Last Guardian joue avec les émotions et fait osciller le joueur entre peurs primaires et moment de réconfort. Ce yoyo éreintant qui semble ne jamais vouloir s’arrêter rend l’aventure captivante. Les mains vissées à la manette, on fait avancer le duo en s’émerveillant face à la complicité qui se créé entre l’enfant et la bête et avec l’espoir que tout finira bien…

[Test] The Last Guardian sur PS4Réalisation :
Difficile de rester insensible face à la direction artistique de The Last Guardian. Ces couleurs pastel donne un côté onirique à l’aventure. Il est vraiment fascinant d’explorer les restes de cette civilisation avancée et d’observer les décors somptueux qui s’offrent à nous. Mais bien évidemment, le plus impressionnant du jeu c’est sans nul doute l’animation du personnage principal et de la bête. Trico, est un croisement étrange de mammifère et d’oiseaux. Mystérieux, attendrissant et touchant, il semble véritablement vivre sous nos yeux. L’attachement est immédiat (on a envie de le câliner !) et les animations contextuelles hyper réalistes poussent à le contempler au moindre mouvement. Alors certes, le jeu n’est pas parfait. Graphiquement, on est plus proche du début de vie de la PS4, mais les quelques défauts techniques (chute de framerate, aliasing…) se font très vite pardonner tant le regard est capté par autre chose.

Gameplay :
The Last Guardian est un jeu d’aventure / plateforme dans lequel les joueurs dirigent un enfant accompagné d’une bête géante. Le but est de résoudre les énigmes et autres pièges pour avancer dans l’histoire. Le joueur doit se servir des forces de chacun pour progresser (le gamin se faufile un peu partout tandis la bête peut atteindre des zones inaccessible pour ce dernier…). Le level design est plutôt bien pensé et certaines phases sont particulièrement réussies. Les énigmes sont suggérées et il faut observer (avec une caméra capricieuse…) et se remuer les méninges pour avancer. Malheureusement, le gameplay manque cruellement de précision. Trico fait un peu ce qu’il veut et à du mal à répondre aux ordres qu’on lui donne. « C’est voulu, c’est une bête, il faut la dompter » me dira-t-on ! Sauf que l’on peut en douter, surtout quand on constate que le gamin a aussi tendance à en faire de même ?! On est pourtant face à un gameplay « assisté » très largement inspiré d’Uncharted mais (les gunfights) la maîtrise en moins. Du coup, certaines phases peuvent devenir très frustrantes (ma manette a failli voler à plusieurs reprises), en particulier lors des séquences de plateformes qui demandent une précision exemplaire.

[Test] The Last Guardian sur PS4Durée de vie :
N’étant pas particulièrement bon pour les énigmes, je suis resté bloqué à plusieurs reprises dans l’aventure. Du coup, il m’a fallu environ 12h pour finir The Last Guardian. La rejouabilité est un point noir du jeu puisqu’il n’offre aucun chapitrage ! Vous vouliez refaire un passage ? C’est mort ! Collecter des éléments ou refaire une action pour un trophée ? C’est doublement mort ! Ce côté spartiate est incompréhensible en 2016.

Conclusion :
Malgré les imperfections irritantes de son gameplay et quelques problèmes techniques, le charme de The Last Guardian est indéniable. L’oeuvre de Fumito Ueda (Ico, Shadow of The Collossus) et « la petite plume » de douceur qui vient chatouiller ce monde de brut. C’est « une histoire extraordinaire » à vivre et à partager. Un joli conte qui tombe à point pour la période des fêtes de fin d’année !

Ma note : 15/20

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11 Commentaires

  1. Justement ce n’est pas un jeu de 2016 à la base, donc un peu de boulot pour les trophees c’est pas plus mal^^ un platine qui se méritera lol. Tres bon test.

  2. Malgré ton test et tes commentaires, ce jeu ne me tente toujours, je ne comprends toujours pas toutes cette attente et cette engouement autour de ce jeu…. Ico, Shadow of the Collossus là je comprenais…Mais Celui là en 2016… il a trop pris de retard… oui c’est mignon, poésie, tralala mais non merci….

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