[Test] Lollipop Chainsaw sur PS3
Après l’excellent Shadows of The Damned, le studio Grasshopper Manufacture Inc dirigé par Suda 51 est de retour avec Lollipop Chainsaw un projet plus barjo que jamais puisque l’on y incarne une pom pom girl chasseuse de zombie. Un OVNI vidéoludique comme on en a pas vu depuis bien longtemps. :cool:

Scénario :
L’anniversaire de Juliet Starling, une adorable pom pom girl du lycée de San Romero est perturbé par une gigantesque attaque de Zomblards. Il ne faut pas se fier aux apparences et sous le côté frivole et ingénue de la demoiselle se cache une femme forte et une redoutable chasseuse de zombies qui va tout faire pour leur faire regretter d’avoir perturbé sa journée. Le scénario signé James Gunn (Tromeo and Juliet) est un hommage au cinéma bis américain. Le fan services et les clins d’œil sont légions et les amateurs du genre se délecteront de cette plongée dans un univers complétement déglingué dans lequel tout peut arriver.

Réalisation :
Les graphismes en cel-shading et les filtres granuleux collent parfaitement à l’ambiance pop qui se dégage du jeu. Le problème c’est que l’équipe s’est principalement focalisé sur l’animation et la modélisation des personnages principaux et le reste semble avoir été complétement mis de côté. Bien que très variés, les environnements sont souvent vides voir complétement moches. Heureusement on est tellement fasciné par le déhanché et la microjupe de Juliet que l’on fait très vite abstraction de ces décors façon PS2 Style. En revanche les interminables loading reste quand même en travers de la gorge et démontrent que le studio Grasshopper Manufacture Inc est encore très loin de maitriser les machines actuelles. :roll:

Jouabilité :
Lollipop Chainsaw est un beat em all complétement barré dans lequel une pom pom girl se défend à coup de pieds, de pompons et de grands coups de tronçonneuse. Les esquives sont tirés de mouvements de gymnastique et les attaquent spéciales se terminent dans un déluge de sang et de paillettes dignes d’un Purikura. En mourant, les zombies laissent tomber des étoiles qui rechargent une jauge spéciale et des pièces qui seront bien utiles pour booster les capacités de Juliet dans une des boutiques du jeu. L’objectif est de tuer les zombies avec style afin d’obtenir le plus grand nombre de points et de pièces par niveau. Le principe est donc nettement moins bourrin qu’il n’y parait, dommage que les combos manquent un peu de clarté et de fluidité. La linéarité de la progression (couloirzombiland) se fait un peu oublier grâce à la présence de nombreux mini jeux complétement fous (basketball zombie, moissonnage de zombies…) qui viennent donner du rythme et bonne dose d’originalité et fous rires.

[Test] Lollipop Chainsaw sur PS3
Durée de vie :
Il suffit de 5-6h pour boucler le jeu en mode normal. Mais surtout ne vous y trompez pas, Lollipop Chainsaw se savoure en y rejouant. Le replay value est important puisque le but est de terminer chaque niveau en scorant un maximum afin d’obtenir le meilleur rang et de décrocher un maximum de médailles qui permettront d’upgrader Juliet en lui offrant de nouveaux combos, de nouvelles specs et surtout de nouvelles tenues plus sexy les unes que les autres.

Bande son :
La bande originale signée Akira Yamaoka et Jimmy Urine joue un grand rôle dans l’atmosphère complétement surréaliste du jeu. Les boss proviennent tous d’un univers musical bien distinct, on se retrouve avec un mélange particulièrement éclectique (on passe de The Chordettes à du Skrillex ou à du Dragonforce) ce qui donne un résultat particulièrement détonnant ! J’achète l’OST les yeux fermés dès que je la voie dispo sur CD.

Conclusion :
A l’heure où le jeu vidéo devient de plus en plus sérieux et réaliste, Lollipop Chainsaw vient bousculer les joueurs et la concurrence. Alors certes le jeu est bourré de petits défauts parfois agaçants mais cet énorme trip fetish complétement assumé apporte un vent de fraicheur et un humour décapant que l’on ne saurait refuser. :smile:

Ma note : 15/20

19 Commentaires

  1. je me tatais sur ce jeu
    j’ai particulièrement aimé shadows of the damned

    ton test vient de me convaincre

  2. 5-6 heures c’est vraiment limite pour un jeu solo, même avec de la replay value :-\
    Mais bon, j’imagine que le grand délire et Akira Yamaoka suffiront largement à compenser 😀

    • je comprends que la durée de vie du 1er run puisse en dérouter plus d’un mais passer à coter du déblocage des combis et des costumes c’est passer à coté d’une oartie du jeu

      • Il y en a pour qui jouer des heures dans le seul but de débloquer un costume virtuel ne s’apparente pas à du jeu.

  3. Arf, ouais, quand même en fait… C’est un test très honnête, merci!

    Mais du coup, moi je n’en retiens pas du tout que de positif. Car si on s’écarte du trip fétish, il y a un paquet de petits défauts qui font taches quand même (outre le 1er run, les graphismes borderline, combos pas toujours fluides, action linéaire, …)

    Heureusement qu’il y a Juliet quoi 🙂

  4. ouh là ! 5 / 6 h pour un premier run, c’est extremement court ! je le prendrai sans doute car je suis assez fan des prods de suda51, mais celui là, ce sera en occasion ou quand il aura baissé de prix (ce qui ne tarde jamais avec ses jeux en règles générales)

  5. Hummm j’ai testé ça hier soir et je suis assez mitigé…

    Il y a les gros défauts que tu soulignes et heureusement qu’il y a de gros délires qui apportent du plaisir au jeu car ce ne sont pas vraiment les combats qui en donneront (surtout au début où l’on tourne en rond avec 4 combos)

    Après shadows of the damned, je m’attendais à encore mieux avec lollipop chainsaw et malheureusement non… comme tu le dis DamonX, on sent que les décors ont été réalisés par le stagiaire qui a codé ses routines sur PS2.

    Enfin dans deux mois quand il sera à 20€, il vaudra le coup ! Pour ceux qui ne l’ont pas fait y a Shadows of the damned pour patienter.

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