[Preview] Sorcery sur PS3

Depuis son annonce à l’E3 2010, Sorcery s’est fait plutôt discret alors qu’il a généré un beau buzz auprès de nombreux joueurs qui voient en lui l’un des rares titres pouvant les faire craquer pour un PS (Dildo) Move. PlayStation semble miser beaucoup dessus puisque le jeu prévu le 23 mai sera également commercialisé sous la forme d’un pack découverte (un PS Move + un navigation controler + une caméra PS Eye pour 79€) et même d’un bundle PS3 ! A 3 semaines de sa sortie, je vous propose de découvrir mes premières impressions en attendant le test complet dans les prochains jours…

Dans Sorcery le joueur prend le contrôle de Flinn, un jeune apprenti sorcier qui en l’absence de son maitre décide de faire mumuse avec sa baguette magique (huhu) en allant se promener dans le royaume des morts. Sans le vouloir le petit con sorcier va déclencher le chaos dans la région en libérant les forces du mal qui en veulent apparemment à Erline, l’adorable chatte blanche qu’il a comme seule amie.

Le scénario de départ est un peu léger mais l’univers fantastique est très agréable à explorer. Co-développé par The Workshop et SCE Santa Monica Studio, Sorcery ne brille pas vraiment par sa réalisation graphique qui est peu passe partout. L’utilisation de l’Unreal Engine 3 doit sans doute y être pour quelque chose… Certes, le jeu a beaucoup évolué graphiquement par rapport aux premiers rendus mais je m’attendais vraiment à mieux d’un titre first party.

La force de Sorcery réside donc principalement dans sa jouabilité. Le navigation controler (ou une Dualshock) permet de diriger le personnage et le PlayStation Move sert à donner des coups de baguettes magique. Il ne suffit que de quelque secondes pour prendre personnage en main. La précision du PS Move est de la partie (il est même possible de donner un effet aux sorts afin qu’ils ne partent pas tout droit !) et elle se trouve complété par un système de lock semi automatique qui permet de venir plus facilement à bout des hordes d’ennemis qui nous attendent dans l’aventure.

Seuls quelques pouvoirs sont disponibles au début du jeu mais dans sa quête Flinn devra apprendre à concocter des potions et à maitriser tour à tour le feu, le vent, la foudre et la glace. Le gameplay (plus action que je ne l’avais imaginé) est enrichi par un système d’esquive et par un bouclier qui sert à la fois de protection et d’attaque à courte portée.

Les interactions avec les divers éléments sont réalisées de manières très amusantes et j’ai pris un malin plaisir à se prendre pour un magicien en herbe en ouvrant des coffres, en sirotant une potion magique… ou en transformant les moutons en cochon. Reste à voir si passé le stade de la découverte, Sorcery tiendra vraiment ses promesses…