Alors que l’œuvre de a inspiré bon nombres de produits dérivés il est assez surprenant de constater qu’une petite vingtaine de jeux seulement ont vu le jour sous licence officielle entre 1982 et 2009.

Deux grandes périodes se détachent, celle avant et après la trilogie de Peter Jackson et je vous propose aujourd’hui d’aborder l’époque pas si lointaine que ça ou il fallait beaucoup d’imagination pour jouer à un jeu vidéo basé sur l’univers du Seigneur des Anneaux. :smile:

Partie 1 – De 1982 à 1994 : Stratégie et aventures textuels.

The Hobbit
L’aventure vidéo ludique du Seigneur des Anneaux débuta vraiment en 1982 avec The Hobbit (vidéo ici) un jeu sorti sur ZX Spectrum édité par Melbourne House. Ce jeu d’aventure textuel dont le principe est de taper des commandes pour interagir avec l’histoire racontée, remporta un grand succès en Europe et se vit adapter sur de nombreuses plateformes de l’époque (C64, Amstrad CPC, MSX…).


Ce principe de jeu étant assez simple à réaliser (certaines versions n’avez que du texte !) le Studio Melbourne House surfa sur la vague en commercialisant trois autres jeux du même type, Lord of the rings : Game One, The Shadows of Mordor, et The Crack Doom (le plus abouti graphiquement). En 1988 le studio s’essaya également à la stratégie avec War in Middle Earth (Amiga, Atarai ST, PC…) dont la particularité été de proposer une action en temps réel et deux vues (aérienne et latérale).

Shadowfax
Durant cette période de nombreux freewares et jeux plus ou moins officiels virent le jour (Mahjong, RPG, parodies…), le plus délirant étant sans aucun doute Shadowfax (vidéo ici) sorti sur ZX Spectrum et C64 et qui proposait aux joueurs de diriger Gandalf sur son cheval blanc combattant les Nazgûls. :cool:

The Lord of the Rings - Vol. 1
En 1990 Interplay se vit confier la licence et publia sur Amiga et PC, The Lord of the Rings, Vol. I (vidéo ici) et The Lord of the Rings – The Two Towers, des RPG basés sur les deux premiers ouvrages et qui proposait un bon gameplay à la souris et d’excellent graphismes. Malgré quelques libertés prisent par rapport aux livres les deux jeux remportèrent un beau succès critique mais les ventes ne suivirent pas et le 3e épisode ne vit jamais le jour.

Riders of Rohan
Konami récupéra la licence le temps de réaliser, Riders of Rohan (vidéo ici) un jeu de stratégie en temps réel sur PC auquel le studio Japonais greffa quelques phases d’arcades très bien réalisées (combat en 1 contre 1 avec Aragorn, tire à l’arc avec Legolas, magie avec Gandalf…). :smile:

The Lord of the Rings, Vol. I
Interplay revint à la charge en 1994 avec The Lord of the Rings, Vol. I (vidéo ici) sur Super NES, un jeu totalement différent de la version Amiga et PC sorti trois ans plus tôt. Le soft fut développé à 80% sur NES et dû être adapté à la dernière minute sur SNES pour toucher une plus grand cible. LOTR Vol I proposait un gameplay basique et des graphismes très pauvres et eu du mal à se faire une place à coté de titres comme Zelda.

Et puis la licence LOTR tomba mystérieusement dans l’oubli pendant presque 7 ans, jusqu’à la fin de l’année 2001 et la sortie du premier film de la trilogie de Peter Jackson. Mais ça c’est une autre histoire que j’aborderai dans un prochain article… :roll:

To be continued…

Cet article s’inscrit dans le Dossier Multi Blog dédié au Seigneur des Anneaux.

17 Commentaires

  1. Un article en deux parties : cool! Va falloir modifier les plannings alors.

    Superbe article! C’est bon de voir référencer tous ces jeux autour d’une même licence. Je n’en connais aucun, mes connaissances débutant après les sorties liés au film.

    Je ne pensais pas qu’il y avait eu tant de jeux tout en se disant que paradoxalement, la licence a été pu exploitée.

    Lords of the ring vol 1 avait l’air pas mal.

    Vivement la deuxième partie qu’on connait probablement plus.

  2. Ah ouais, tu es remonté loin, quand même !

    J’ai eu certain de ces jeux, mais à côté de Black Crypt, Eyes of the Beholder, ou encore Abandonned Places, ils n’ont jamais fait le poids.

    Un chouette article pour les plus jeunes qui n’ont pas connu cette époque comme pour les plus vieux qui vont plonger dans la nostalgie du passé !

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